Le chien dans la nature. encore ?!
Voici mon constat sur l’alimentation canine et les idées recues que j’ai entendu en parlant de BARF avec des pratiquants de ce mode d’alimentation.
Mon constat :
Je parcourais les groupes et pages dédiées à l’alimentation et j’y ai vu une question concernant les mollusques type moule, huître… A laquelle on a répondu que donner ce type d’aliment n’avait aucun intérêt puisqu’un carnivore dans la nature n’allait pas à la pêche aux moules. Encore une fois, inlassablement le même argument. Il y avait également l’argument de la teneur en iode trop élevé. Alors, l’iode, c’est important, notamment pour la fonction thyroïdienne, ce n’est pas « juste du sel ».
Différencier les races :
Je ne comprends pas comment on peut comparer des chiens, pour la plupart de race, donc manipulés génétiquement depuis des générations (avec les effets délétères qu’on connait), à une espèce sauvage (le chien sauvage en tant que tel existe-t-il au moins?) . Deux points me semblent importants là dedans:
- Le lapin que mangera un pseudo chien sauvage aura autrement été élevé que celui qu’on pourrait lui offrir venant tout droit de nos supermarchés, et avant eux d’élevages. Il n’aura pas mangé d’alimentation industrielle, il n’aura pas été vacciné, il n’aura pas été traité aux antibiotiques, il n’aura pas vécu en cage… Et tout ceci a un impact sur la qualité de la viande.
- Second point, le plus important selon moi: pourquoi, POURQUOI se passer d’un aliment nutritionnellement important (car quand on prend le temps de se renseigner, on se rend compte que pour le coup, avec des moules et des huîtres, en toute petite quantité, on peut déjà équilibrer la gamelle sur certains nutriments comme le cuivre ou le manganèse)
Alors donc, pourquoi s’en priver (et se tourner vers un supplément « chimique », ah non, c’est pas bien non plus), sous prétexte que dans la nature un chien ne pêche pas les moules ? Dans la nature, le chien ne va pas chez le vétérinaire. Il ne porte pas de harnais spécial chien qui tire ni de petite médaille pour rentrer chez lui. Il ne rapporte pas de balle de tennis, et la liste est longue. Nous avons fait du chien ce qu’il est, et c’est un mariage pour le meilleur et pour le pire, et Dieu sait que nous avons fait ce qu’il fallait en terme de pire.
Comment s’adapter ?
Alors si vous avez la possibilité d’équilibrer la gamelle avec de vrais ingrédients frais pour utiliser le moins possible de suppléments, même si dans l’absolu, peut être éventuellement que le chien n’irait pas les manger « dans la nature » (encore que le mien ronge les coquilles d’huître à la plage et mange les moules directement au rocher) , ALLEZ Y.