Il existe de nombreuses manières de nourrir son animal et il est parfois difficile de choisir. Entre le BARF, le Prey Model, le Whole Prey, le Raw Feeding… comment choisir ? Il faut penser nutrition Les adeptes de chaque méthode annoncent qu’elle est la plus adaptée à la santé de son chien mais comment repérer le vrai du faux ?

La nutrition de nos jours

Dans toutes les méthodes alternatives aux croquettes ou à la nourriture sèche en général, on prends pour base 3% du poids total de son chien. On peut transformer ce chiffre en lui appliquant un +10% ou un -10% selon ses besoins. Les différents modèles se battent sur l’utilisation du poisson et des huiles qui sont associées. Le modèle 45/45/10/5 est le modèle classique mais les pourcentages varient selon les méthodes et doivent être cohérents avec les besoins de l’animal.

Il y a deux points sur lesquels tous les modèles s’accordent. La ration doit contenir au moins deux sources de protéines et la viande doit toujours être crue tout comme les os charnus.

Pourquoi tant de différences de pensées ?

Car il est coutume de considérer l’alimentation naturelle des chiens sauvages comme la meilleurs. Cette pensée ne fait pas consensus car certains pensent que les avancées technologiques nous permettent de proposer encore mieux. Certains pensent que l’on doit adapter cette alimentation au nouveau mode de vie des chiens. Enfin, d’autres pensent que le régime alimentaire naturel reste le meilleur sans qu’on ne le modifie. Il est souvent fait la confusion avec les loups et ce qui est certains c’est que l’alimentation d’un chien en appartement ne sera jamais la même que celle d’un chien sauvage. Elle même sera différente de celle d’un loup. De plus, il n’y avait pas un seul régime alimentaire et ils variaient selon la zone géographique ou la taille du chien.

Une nutrition basée sur de mauvais ratios

Il est important de mettre en relation le poids et l’énergie dépensée au cours de la journée de notre animal. Plus le chien sera gros et lourd plus il aura besoin de nutriments. Et plus sa dépense physique dans la journée sera élevée plus il aura besoin de protéines et de glucides. Il est important de calculer le besoin de base de votre chien, au repos, et de s’attarder sur son énergie après la mise en place d’un nouveau régime alimentaire.

Les selles sont souvent l’indicateur le plus significatif pour savoir si l’alimentation est cohérentes avec l’organisme du chien. De plus, les signes corporels sont un indicateur clé. Si le chien est plus faible et qu’il refuse sa ration il est assez clair qu’elle ne lui convient pas. Son énergie ainsi que des signes corporels comme le poil sont des indicateurs significatifs.

Selon la e domaine concerné, certaines carences peuvent êtres présentes :

• Vitamine C : poil et peau
• Vitamine E : énergie et digestion
• Zinc : appétit
• Magnésium : comportement, crampes
• Et bien d’autres…

Cru ou cuit ?

Le débat le plus sulfureux concerne la cuisson de la viande. Là ou la cuisson des os est considérée par tous les camps comme dangereuse, celle de la viande est plus discutée. Il est évidemment impossible d’obtenir une réponse universelle. La viande cru est plus difficile à digérer par le chien et si elle n’est pas assez fraiche elle peut être la cause de troubles digestifs. La viande cuite est quant à elle plus sécuritaire mais apporte bien moins de nutriments car la cuisson les abimes. Il est donc à vous de vous forger un avis en prenant toujours comme référence votre vétérinaire qui reste le plus qualifié pour parler de nutrition. Gardez en tête que l’adaptation est la clé et qu’il est possible de faire des régimes cru et cuit selon les aliments.